54 jours après les célébrations du titre de champion de Ligue 2 face à Concarneau (4-1), les joueurs de l’AJ Auxerre ont bien failli se faire attendre, ce mercredi 10 juillet au matin, à l’occasion de la reprise de l’entraînement. La cinquantaine de supporters présente pour l’occasion a dû patienter jusqu’à 10 h 30 pour voir ses joueurs favoris fouler la pelouse de l’annexe 3 du stade de l’Abbé-Deschamps, avec Telli Siwé et Paul Joly en tête du cortège des 23 Auxerrois présents.Pas de quoi doucher l’enthousiasme de Marine, venue assister à cette reprise avec ses deux enfants :Cela fait trois ans que l’on vit au rythme de l’AJA à la maison. Nous sommes venus pour montrer aux joueurs qu’on est là, que toute une ville est derrière eux, aussi. L’engouement ne décroît pas, il y a une très belle ambiance au stade et on veut qu’elle dure encore cette saison. J’espère que les joueurs vont continuer à nous procurer autant de plaisir qu’ils en prennent sur le terrain.Venait ensuite le moment de rentrer dans le vif du sujet. Après un bref discours, Christophe Pélissier passait la main à son responsable de la performance, Aurélien Denotti. Dès lors, pendant un petit peu plus d’une heure et demie, les Auxerrois ont alterné travail d’aérobie et de technique individuelle, avant de terminer par du renforcement musculaire. Une séance au cours de laquelle ils ont eu le plaisir de toucher le ballon.Ballon qu’ils ont eu l’occasion d’apprécier encore davantage lors de la séance du soir. "Ce n’est pas une question de récompense, mais de philosophie. On travaille toujours de la sorte parce que le week-end, on a besoin du ballon. Il faut vite mettre les joueurs dans le vif du sujet", martèle le coach de l’AJA.De la bonne humeur à revendreLe tout étant réalisé dans la bonne humeur, malgré la difficulté de l’exercice. "C’était le maître-mot l’année dernière. Le groupe n’a pas beaucoup changé, mais il y a des jeunes qui n’étaient pas forcément là en début de saison dernière. Il faut qu’ils se sentent à l’aise pour qu’ils puissent, eux aussi, tirer le groupe vers le haut en mettant leurs qualités au service du collectif. Après, j’imagine que certains joueurs devraient arriver rapidement et on a hâte d’être au complet pour pouvoir créer cette osmose, sur le terrain, comme en dehors", pose Gaëtan Perrin."Tout le monde est dans un bon état d’esprit. Le groupe est quasiment le même pour l’instant et c’est facile de s’intégrer parce que tout le monde s’entend bien. Lasso (Coulibaly) vient d’arriver, mais est déjà bien intégré", pose de son côté Jubal.Pour autant, si bonne humeur il y avait, elle n’allait pas sans un réel investissement dans le travail. Et au rang des signaux positifs, l’entraîneur ajaïste a pu observer la forme affichée par ses hommes depuis lundi et les différents tests physiques réalisés. "On est souvent satisfaits des reprises parce que les joueurs reviennent avec beaucoup de fraîcheur. Que ce soit sur le plan physique et mental. D’autant que cette année, les vacances ont été prolongées. C’était un choix de notre part. Et les joueurs ont été très rigoureux par rapport à ça puisque les tests physiques se sont bien passés", souligne Christophe Pélissier.Un avis partagé par Gaëtan Perrin qui n’a pas oublié l’intersaison 2022-2023, où les Auxerrois n’avaient eu que très peu de temps de repos entre les barrages d’accession en Ligue 1 et la reprise de l’entraînement."Ça a fait énormément de bien à tout le monde. Ça a permis de se ressourcer physiquement, mais aussi mentalement. On est revenus avec beaucoup de fraîcheur physique et mentale pour cette saison qui va être intense."Il ne reste plus aux Auxerrois qu’à faire perdurer cette ambiance positive de travail pour se donner un maximum de chances d’atteindre leurs objectifs. "On sait très bien que la préparation est fondamentale, il faut tout donner et dépasser les limites parce qu’ensuite, ça va nous aider pour toute la saison. Parce que la Ligue 1, c’est l’étage supérieur, c’est difficile", conclut Jubal.L’AJA a retrouvé le chemin de l’entraînement avec 23 joueurs dont la recrue Lasso CoulibalyHugo Borrel (avec Arthur Fafin)